Inventaires

Nos commissaires-priseurs sont à votre disposition pour réaliser rapidement tout inventaire de succession, de partage ou d’assurance.


L’inventaire notarié avec un commissaire-priseur

Lorsque l’on perd un proche, les démarches administratives et successorales s’accumulent à un moment souvent difficile sur le plan émotionnel. Parmi celles-ci, l’inventaire de succession peut sembler complexe, voire intimidant. Pourtant, bien réalisé, cet inventaire est un outil précieux pour évaluer, sécuriser et répartir le patrimoine du défunt. Il est aussi un passage souvent incontournable pour le règlement fiscal de la succession.

Dans ce guide, nous allons vous expliquer en détail ce qu’est un inventaire notarié, dans quels cas il est nécessaire, et comment un commissaire-priseur intervient à vos côtés pour le réaliser. Si vous êtes à la recherche d’un professionnel pour faire un inventaire de succession ou de partage, vous êtes au bon endroit.

Notre objectif est de vous donner les clés pour comprendre, anticiper et réussir cette étape importante du règlement de la succession.

Pourquoi faire appel à un commissaire-priseur pour un inventaire successoral ?

Le commissaire-priseur est un expert légalement habilité à estimer les biens mobiliers dans le cadre d’un inventaire. Il travaille souvent en collaboration étroite avec les notaires, pour dresser une photographie fidèle du patrimoine mobilier du défunt.

Dans quels cas l’inventaire est-il obligatoire ?

L’inventaire n’est pas systématiquement obligatoire, mais il le devient dans plusieurs cas précis :

  • Acceptation de la succession à concurrence de l’actif net : un héritier qui choisit cette option doit obligatoirement faire établir un inventaire dans les deux mois suivant la déclaration d’acceptation.
  • Présence d’un héritier mineur, sous tutelle ou curatelle : l’inventaire est exigé pour protéger les intérêts de la personne vulnérable.
  • Succession complexe ou conflictuelle : en cas de désaccord sur la valeur ou la répartition des biens, un inventaire est un préalable utile, voire indispensable.
  • Doute sur l’étendue du patrimoine : si l’on ne connaît pas précisément l’actif mobilier du défunt.

Dans tous les cas, l’inventaire est vivement recommandé pour sécuriser juridiquement la succession et prévenir les litiges ultérieurs.

Les différents types d’inventaires

Inventaire fiscal notarié


C’est celui qui est transmis à l’administration fiscale pour le calcul des droits de succession. Il doit être précis, chiffré, et peut être exigé en cas de contrôle. L’intervention d’un commissaire-priseur est fortement recommandée pour garantir l’exactitude des évaluations.

Inventaire de partage successoral


Réalisé pour aider au partage des biens entre les héritiers. Il permet de déterminer qui reçoit quoi, de façon équitable, en fonction des valeurs estimées.

Inventaire conservatoire


Établi pour protéger les biens du défunt en attendant le règlement de la succession. Il peut être demandé par un notaire, un juge ou un héritier en cas de risque de disparition ou de détérioration des biens.

Inventaire judiciaire


Il est ordonné par un tribunal, généralement dans un contexte contentieux. Il s’accompagne souvent d’une mission d’expertise contradictoire.

Le déroulement d’un inventaire avec un commissaire-priseur

Étape 1 : Prise de contact


Le notaire ou les héritiers contactent un commissaire-priseur en précisant l’adresse des lieux à inventorier, la date souhaitée, le nombre de pièces concernées, et toute information utile.

Étape 2 : Préparation


Le commissaire-priseur prend rendez-vous, parfois en coordination avec le notaire. Il peut demander à ce que les lieux soient accessibles, rangés, et que les documents utiles soient rassemblés (certificats, factures, expertises antérieures).

Étape 3 : Visite et description


Le professionnel se rend sur place. Il passe en revue chaque pièce, note les objets, les décrit, prend des mesures, évalue leur état. Certains biens peuvent être photographiés ou manipulés avec précaution.

Étape 4 : Estimation


Chaque bien est estimé selon sa valeur vénale, sur la base des prix du marché, des ventes aux enchères passées, et de son état de conservation.

Étape 5 : Rédaction du procès-verbal


Un document formel est établi, numéroté, signé et remis au notaire. Il contient les descriptions, estimations, et toute information utile à la succession.

Quels biens sont concernés ?

L’inventaire successoral peut inclure :

Les obligations légales et fiscales

L’inventaire est encadré par le Code civil (articles 789 à 795). Il doit être :

  • Réalisé dans les délais légaux si l’héritier accepte à concurrence de l’actif net ;
  • Signé par les parties présentes (commissaire-priseur, notaire, héritiers) ;
  • Conservé par le notaire et produit à l’administration fiscale.

Sur le plan fiscal, l’inventaire sert de base au calcul des droits. Il permet :

  • D’éviter une taxation forfaitaire excessive ;
  • De justifier la faible valeur de certains biens ;
  • D’optimiser la déclaration.

Les héritiers peuvent déduire les frais d’inventaire dans la déclaration de succession.

Quel est le coût d’un inventaire ?

Les tarifs peuvent varier selon :

  • Le nombre de biens à inventorier ;
  • Le temps passé sur place ;
  • La complexité des objets ;
  • Les frais de déplacement.

En moyenne, le coût varie de 600 € à 2 500 € TTC, selon les situations. Il est généralement pris en charge par la succession, et peut être déduit de l’actif successoral.

Pourquoi l’inventaire peut être un investissement stratégique pour optimiser une succession

Faire appel à un commissaire-priseur pour établir un inventaire ne représente pas seulement une obligation ou une formalité : c’est souvent un investissement judicieux. En effet, l’administration fiscale applique automatiquement un forfait mobilier de 5 % de la valeur brute de l’actif successoral lorsque aucun inventaire n’est fourni. Or, dans des successions comprenant un patrimoine immobilier important (comme à Paris), ce forfait peut surévaluer fortement la valeur des biens mobiliers, entraînant une majoration injustifiée des droits de succession.

Cas concret : Une succession avec patrimoine immobilier parisien

Un frère et une sœur héritent d’un appartement estimé à 1 200 000 € dans le 15e arrondissement de Paris. Sans inventaire, le forfait mobilier de 5 % s’appliquerait, soit une base de 60 000 € pour les meubles et objets.

Or, grâce à l’intervention d’un commissaire-priseur, l’inventaire a révélé que la valeur réelle des meubles, électroménager et objets décoratifs était de 18 500 € seulement. Résultat : une économie significative sur les droits de succession, et une valorisation précise des biens permettant un partage équitable.

Foire aux questions (FAQ)

L’inventaire est-il obligatoire ?

Non, sauf dans certains cas : acceptation à concurrence, héritier protégé, indivision… Il reste recommandé.

Qui peut demander un inventaire ?

Le notaire, un héritier, ou un juge.

Combien de temps faut-il pour réaliser un inventaire ?

De 1 à 3 heures sur place en moyenne. Le procès-verbal est généralement prêt sous 5 à 10 jours.

Que se passe-t-il après ?

Le notaire intègre l’inventaire à la déclaration de succession. Les héritiers peuvent décider du partage, de la conservation ou de la vente des biens.

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